Qu'est-ce que sorcières de pendle ?

Les "sorcières de Pendle" étaient un groupe de femmes accusées de sorcellerie à Pendle Hill, dans le comté de Lancashire, en Angleterre, au XVIIe siècle. L'affaire des sorcières de Pendle est l'un des exemples les plus célèbres de chasse aux sorcières en Angleterre.

En 1612, douze femmes et deux hommes furent condamnés pour sorcellerie et exécutés à la suite d'un procès qui a eu lieu à Lancaster. Parmi ces femmes, les plus célèbres étaient Elizabeth Southerns (surnommée « Demdyke ») et Anne Whittle (« Chattox »), considérées comme les meneuses du groupe.

Les accusations de sorcellerie ont commencé lorsque la jeune Alison Device, membre de la famille Demdyke, a été accusée d'avoir utilisé des sorts pour rendre une personne malade. Face à la pression et à la peur, Alison a accusé sa grand-mère, Elizabeth Southerns, ainsi que d'autres membres de sa famille, de pratiquer la sorcellerie.

Cela a déclenché une série d'accusations et d'arrestations. Certaines des accusées ont ensuite accusé d'autres personnes de pratiquer la sorcellerie, créant ainsi un climat de suspicion et de terreur dans la région.

Le procès des sorcières de Pendle a été particulièrement controversé. Les témoignages étaient souvent basés sur des rumeurs, des spéculations ou des dénonciations de personnes cherchant à régler des disputes personnelles. Les preuves étaient souvent dérisoires, telles que des témoignages attestant que les accusées avaient parlé à une personne malade, ce qui était considéré comme de la magie noire.

Malgré ces conditions douteuses, douze des accusées ont été condamnées à mort et pendues. Les deux accusés restants ont été acquittés. Aujourd'hui, la région de Pendle est encore associée à l'histoire des sorcières et attire de nombreux touristes à la recherche d'une expérience mystique ou historique.

L'affaire des sorcières de Pendle a été le reflet d'une époque où la croyance en la sorcellerie et les chasses aux sorcières étaient monnaie courante en Angleterre et ailleurs en Europe. Elle rappelle également la vulnérabilité des femmes à cette époque, alors qu'elles étaient souvent accusées de sorcellerie pour des raisons politiques, économiques ou personnelles.